Personnalité très engagée
மிகவும் அர்ப்பணிப்புள்ள ஆளுமை
Sam Vijay, சாம் விஜய் , France UNESCO COORDINATOR
International Mouvement for Tamil Culture International Thirukkural Foundation, Mauritius. InternatioalTamil Hertiage Foundation, Germany Presisent, I love India Association. France.
inde@ymail.com (33) 66501159
samvijayfrance@gmail.com
About me :
Birth near Puthucherry
Undergraduate studies : Annamalai University
Postgraduate studies 1 : M.A. in French literature, Tagore Arts College, Puthucherry. Postgraduate studies 2 in International Management, USA
Doctoral studies in International law, பாரீசு பல்கலைக் கழகம் பிரான்சு உைக சட்டவியல் (இன்னும் முடிக்கவில்லை)
பணி விவரங்கள் :
இந்தியா அமெரிக்கா, ஆப்ரிக்கா, ஐரராப்பா நாடுகளில் பற்பை பணிகள். குறிப்பாக
துலைப் ரபராசிரியர், பிரான்சிய மொழி, தாகூர் கலைக் கல்லூரி, பாரதிதாசன் ெகளிர் கல்லூரி, புதுச்ரசரி.
துலைப் ரபராசிரியர், பிரான்சிய மொழி,
ைரயாைா கல்லூரி, மசன்லை.
ஐக்கிய நாடுகளின் நிருவைங்களாை யுமைசுரகா, யுனிமசஃப், ெற்றும் நியூயார்க் அரசு, பிரான்சிய மவளியுறவுத்துலற,, ஐரராப்பிய ஒன்றியம்.
மதரிந்த மொழிகள்.
தமிழ், அங்கிைம், பிரான்சியம், இசுபனியம், இந்தி ெற்றும் சப்பானிய மொழி.
ஆர்வம் : தனிநாயக அடிகளின் அடிச்சுவட்டில், பயைம் மசன்று ஆவைப் படுத்துதல். தமிழ் மொழி இைக்கியம்,கலை பண்பாடு ெற்றும் தகளில் மிழர் புைம்மபயர்தல் பற்றிய வரைாற்றூ ஆராய்ச்சிக் கட்டுலரகள் மவளியிடுதல் ெற் றும் உைமகங்கும் தமிழ், ஆகிைம், பிரான்சிய மொழிமசாற்மபாழிவாற்றுதல்.
Conferences attended and papers presented:
International Thirukkural Conference, Liverpool, UK 2018
, International Thirukkural Conference, Réunion (F rance)2016 International Thirukkural Conference,
International Thirukkural Conference,adalur Tamil Nadu 2019
– 9th International conference on Tamil Studies, Malaysia 2015
– World Tamil Sangam Madurai Conference, Trichy, Tamil Nadu 2015
– International Movement for Tamil Culture (IMTC), Germany, 2014
– International Conference on Tamil Diaspora, Mauritius, 2014
– International Organisation for Tamil Studies, Chennai, 2013
– Indian Government Organisation of Tamil as a Classical language, Chennai.2014 – International Youth Conference, GOPIO, Guadeloupe. 2012.
MON EXPÉRIENCE AVEC LA DIASPORA TAMOULE par Sam Vijay
Sam Vijay est originaire de Pondichery, il a vécu aux États-Unis et a travaillé pour de grandes organisations internationales comme l’UNESCO ou l’UNICEF. Il œuvre depuis plusieurs années pour la promotion de la langue tamoule en donnant des conférences sur la diaspora tamoule dans le monde. Il nous livre ici un témoignage de ses expériences avec les Tamouls sur d’autres terres, loin du Tamil Nadu.
Je suis né près de Pondichéry, mais comme mon père était souvent muté, la plus grande partie de ma scolarité s’est faite à Thanjavur. J’ai étudié dans près de dix écoles différentes avant de terminer le lycée. Donc, j’ai commencé à voyager quand j’étais jeune. J’ai fait mes études supérieures en langue et littérature française à Pondichéry où j’ai débuté ma carrière professionnelle. J’étais professeur, puis j’ai travaillé au sein de l’administration locale.
Je vis maintenant à Orléans, en France, une ville ancienne qui était autrefois la capitale de la France. Avant cela, j’ai étudié et vécu aux États-Unis. Bien que professeur de langue française, je voulais approfondir mes compétences professionnelles dans le domaine international.
J’avais un intérêt clair pour la gestion interculturelle, l’environnement et les domaines
humanitaires, mais j’étais moins intéressé par les entreprises et les multinationales. J’ai donc décidé de faire aux États-Unis une maîtrise spécialisée qui mettrait l’accent sur l’aspect interculturel et la gestion internationale.
Cette expérience éducative m’a amené à travailler dans des organisations internationales comme l’UNESCO, L’UNICEF, etc. J’ai aussi travaillé pour la ville de New York et le ministère français des Affaires étrangères et pour un projet de la Commission européenne. Je suis probablement l’une des rares personnes à avoir travaillé pour trois gouvernements différents (Inde, France et USA). J’ai aussi travaillé dans diverses fondations et organisations internationales en tant que salarié et comme consultant.
Mon travail professionnel et personnel m’a donc permis de voyager dans de nombreux pays, en Europe, en Amérique du Nord et en Afrique. Ces cinq dernières années, je voyage surtout dans les territoires où vit la diaspora tamoule. D’une certaine manière, je suis les traces de Thaninayagam Adigalar, fondateur des conférences mondiales du tamoul et de l’Institut international d’études tamoules.
Cet homme était un linguiste et un anthropologue tamoul, qui fut le premier à enregistrer les témoignages de personnes ayant migré de force dans les colonies. Il avait visité plus de 50 pays dans le monde pour continuer à faire vivre le tamoul dans les pays où vit la daspora tamoule.
Un peu d’Histoire.
Les Tamouls ont traversé les mers pour se rendre dans des pays lointains depuis des temps immémoriaux. Nous avons les traces archéologiques du site d’Arikame du, près de Pondichery qui met en évidence le commerce entre les Romains et les Tamouls. Des perles, de l’or, des épices ont été exportés vers l’Occident et le Moyen-Orient. Plusieurs littéraires anciennes en tamoul, révèlent commerce et les échanges culturels entre le Tamil Nadu et les pays d’Asie orientale.
Grâce à la proximité géographique avec le Tamil Nadu, des pays comme le Sri Lanka, la Malaisie et Singapour sont en mesure de main tenir des liens avec la mère patrie et sont en mesure de préserver la langue, la culture et la religion. De plus, le gouvernement de ces pays encourage dans une certaine mesure, l’enseignement de la langue tamoule.
Les Pallavas, au vir et VIIIe siècles, ont exercé leur puissance culturelle dans les pays asiatiques. Plus tard, les rois Chola ont élargi leur puissance militaire dans les pays côtiers de l’Asie du Sud-Est. Il y a trois cents ans, la Chettiar du Tamil Nadu, des comptables et des banquiers chevronnés, sont arrivés sur ces terres et ont dominé le secteur financier. Leurs descendants vivent encore en Malaisie, dans la région de Malacca.
Dans le cas du Myanmar, depuis la prise de contrôle du gouvernement par les militaires en 1966, l’enseignement de la langue tamoule dans les écoles a été interdite. Mais les Tamouls birmans ont réussi à maintenir en vie les traditions religieuses et culturelles, y compris l’enseignement de la langue tamoule, grâce aux temples.
En Afrique du Sud, les changements politiques ont eu un effet dramatique sur le tamoul pendant le régime de l’apartheid, les Tamouls se sont abstenus de parler à leurs enfants en tamoul. Aujourd’hui sur les 600 000 personnes d’origine tamoule, la langue tamoule est pratiquement inconnue de la population de moins de 50 ans. Plusieurs milliers de personnes, âgées de plus de 60 ans, parlent le tamoul et regrettent de ne pas avoir parlé cette langue à la maison, bien que diverses petites initiatives soient en cours actuellement.
Il y a 150 ans, des puissances coloniales, comme la Grande-Bretagne, la France, le Portugal, la Hollande et le Danemark, ont colonisé les territoires de l’Inde du Sud et ont engagé plus d’un million d’Indiens du Sud, mais surtout des Tamouls, pour être employé dans des plantations en Malaisie, au Myanmar, en Afrique du Sud, à l’île de La Réunion, à l’île Maurice, aux îles Fidji et aux Antilles.
Ces Indiens sont arrivés là pour remplacer les esclaves après l’abolition de l’esclavage. Ce fut un voyage sans retour pour eux, et leurs descendants sont également resté sur les territoires où leurs ancêtres ont débarqué, adoptant le mélange des cultures et des langues locales, loin de leur patrie d’origine.
Des 1960, des Tamouls éduqués ont émigré vers les pays occidentaux, pour travailler ou pour finir leurs études supérieures. Au cours des trente dernières années, la situation politique des Tamouls du Sri Lanka a occidentaux favorables à la protection des provoqué une e large émigration vers des pays réfugiés politiques, comme le Canada et les pays européens. Ces personnes sont devenues les véritables acteurs de la propagation du tamoul à l’étranger.
Langue, culture et religion.
Au cours de mes voyages, je me suis rendu compte que les divers types d’émigration tamoule ont conduit à des degrés différents d’adaptation et d’intégration culturelle de la part de la communauté tamoule. Chaque diaspora tamoule est différente d’un pays à l’autre.
Dans l’océan Indien, entre l’Inde et l’Afrique, il y a deux iles importantes que j’ai visitées: l’ile Maurice et la Réunion. L’ile de la Réunion, avec plus de 300 000 personnes d’origine tamoule, fait partie de la France et de l’Europe. Mais le tamoul a été complètement ignoré à la Réunion, alors qu’à Maurice il est enseigné dans les écoles à tous les descendants d’origine tamoule. Le tamoul reste cependant une langue non parlée dans l’ile Maurice. L’influence de la culture française y est très forte, même si les Français ont colonisé l’ile moins longtemps que les Anglais.
Parmi les 10% de Tamouls composant la population mauricienne, une grande majorité se considère hindoue et pratique encore des rites hindous, comme le thee midhi (marche sur le feu), le kavadee (perçage du corps avec des lances). La religion semble être un élément très fort qu’ils ont entretenu.
Quant aux descendants des Indiens du Nord qui vivent en Guadeloupe et en Martinique, on remarque qu’ils adaptent des pratiques culturelles tamoules. Ils fréquentent d’ailleurs les temples hindous et viennent prier Mariamman.
Dans les anciennes colonies françaises, les Tamouls ont travaillé dur pour économiser un peu. Et lorsque les Français ont quitté les plantations, ils ont vendu les terres aux Tamouls et en quelques générations, les Tamouls sont devenus prospères. En Martinique et en Guadeloupe, les Tamouls sont bien plus aisés qu’en France métropolitaine. Ils possèdent deux voitures et vivent dans le confort et le luxe.
Aujourd’hui, on retrouve toute une influence tamoule dans la cuisine des anciennes iles coloniales françaises mais aussi à travers les temples et la langue. Beaucoup de mots tamouls dans le dictionnaire français. La langue créole a des mots d’origine tamoule notamment dans la cuisine comme ooruga, rasam, unda, pa- niyaram, colombo, etc. Même si les mots se sont légèrement modifiés au fil du temps, le goût et la préparation restent les mêmes.
La diaspora tamoule et moi.
Mon intérêt pour la diaspora tamoule a commencé à un très jeune âge. Au cours de mes années d’école et de collège, je me suis intéressé à la diaspora tamoule en lisant des magazines comme le London Murasu et l’édition en tamoul du Courrier de l’UNESCO. J’avais des correspondants tamouls dans le monde entier.
J’ai appris grâce à eux comment les Tamouls vivaient ailleurs. Mais c’est depuis quelques années seulement que j’ai véritablement pris le temps de travailler sur ce je me suis documenté sur la situation actuelle et beaucoup visité les différents pays où s’est établi la diaspora tamoule. J’ai ainsi pu présenter mes recherches dans de nombreuses réunions internationales en donnant des conférences.
Mes projets pour les années à venir sont de créer une organisation internationale de la diaspora tamoule, d’organiser une rencontre internationale des jeunes Tamouls, ainsi que de créer une fondation pour la promotion de la langue et de la culture tamoule à l’échelle in- ternationale.